L’agroécologie, les solutions fondées sur la nature, la durabilité et la restauration des écosystèmes sont essentielles pour garantir l’adaptation et la contribution des systèmes alimentaires territoriaux à l’atténuation des impacts. Cependant, pour atteindre la durabilité environnementale et sociale, il faut une juste rémunération des biens et services écosystémiques fournis par les agriculteurs.
Globalement, les acteurs locaux s’intéressent de plus en plus aux approches de différenciation pour préserver et promouvoir l’identité de leurs produits. Les signes d’origine et de qualité, les certifications, les labels et les stratégies de commercialisation liées au territoire sont quelques-uns des outils choisis par les agriculteurs locaux pour être plus visibles, obtenir des prix plus élevés et revitaliser le patrimoine biologique et culturel de leurs régions.
En revanche, l’impact sur la durabilité est souvent présumé sans être défini ou évalué selon des critères rigoureux et bien établis. En réponse, la Commission européenne a publié en 2022 une proposition de règlement pour les indications géographiques de l’UE, qui inclut une approche volontaire de la durabilité pour les futures AOP et IGP. En outre, des organisations telles que la FAO contribuent activement, par des outils et des méthodologies, à l’évaluation de la durabilité et de la résilience des systèmes alimentaires.
Dans cette session, nous présenterons des exemples de pratiques agroécologiques évaluées au Bhoutan, ainsi que des approches adoptées dans les contextes africain et européen, complétées par le projet AniTerrAE financé par l’Office fédéral suisse de l’agriculture (OFAG) et réalisé par la FAO en collaboration avec l’ODT.